Gynécologie de prévention

Depuis la loi de santé de 2009, les sages-femmes peuvent faire des consultations de gynécologie de prévention auprès de leurs patientes à partir de leur adolescence. Nous pouvons en effet pratiquer les frottis et prescrire tous les examens complémentaires nécessaires au dépistage de maladies gynécologiques. Les patientes peuvent également s’adresser à nous pour discuter et choisir une contraception.

Cela ne s’adresse pas à toutes les patientes, seulement celles qui sont en bonne santé. Les sages-femmes travaillent avec les médecins et leur adressent les patientes malades. Les patientes suivies au long cours pour certaines maladies doivent quant à elles s’adresser à un médecin directement. 

Parmi ces maladies on compte :
− Le diabète
− L’hypertension et les problèmes vasculaires
− Les maladies liées aux hormones
− Les maladies liées au cholestérol et aux graisses

Doivent également s’adresser à un médecin les patientes avec un antécédent de cancer ou des maladies gynécologiques (comme l’endométriose, les fibromes…).

Depuis la loi de santé de 2016, les sages-femmes participent également à la stratégie de vaccination en vaccinant les femmes, les nouveaux-nés et leur entourage après une naissance. Les vaccins permettent d’éviter des maladies graves liées à des virus ou à des bactéries qui sont contagieuses. Cela permet de se protéger et de protéger les autres.

Depuis cette loi, les sages-femmes peuvent aussi pratiquer les IVG médicamenteuses. Cette nouvelle compétence des sages-femmes demeure pour l’instant assez flou car les décrets ne sont pas encore en place et la formation professionnelle commence à se développer.

À noter : le délai de réflexion de 7 jours a été supprimé.

Si vous désirez faire arrêter une grossesse, je vous renvoie :

En cas de doute sur la personne à consulter, ou en cas de problème, n’hésitez pas à en parler à votre sage-femme ou votre médecin.

 

Sources :

Version du 7 mars 2016